Clémence : l’écho des autres

l’écho des autres

Forte d’un bagage en multimédia et communication, Clémence Casanova espère utiliser la médiation pour défendre ses convictions.

© Clémence CASANOVA
Portrait de Clémence Casanova

Quand on lui demande ce que signifie le mot sens, Clémence répond que c’est le sens des choses, l’explication. Et Clémence donne du sens à ce qu’elle fait. Elle n’a aucun mal à lier ses convictions personnelles à son futur métier, en défendant des valeurs qui lui sont chères comme le féminisme et l’écologie. Humaine et sociale comme les sciences qu’elle affectionne, elle souhaite défendre une médiation culturelle des sciences, accessible au plus grand nombre et loin des clichés. Elle aimerait « qu’on ne pense pas qu’à Edison ou à Einstein quand on pense sciences, mais aussi à Karl Marx ou à Simone Veil ».

Canadienne dans l’âme

Elle regrette que la médiation soit un moyen trop peu utilisé pour apprendre. Elle souhaite offrir aux jeunes les outils qu’elle aurait aimé avoir dans ses années lycées, « de nouvelles clés de compréhension » pour aborder les programmes différemment. Sa vision de l’apprentissage, elle la doit à son année passée à Montréal, en Mineure Arts et Sciences, qui lui a permis d’explorer une autre façon d’enseigner, tournée davantage vers l’art et le jeu.

Clémence a un DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet en poche, grâce auquel elle s’est formée à la programmation, au graphisme, à l’audiovisuel et à la communication. Volontaire, elle s’est aussi familiarisée avec le journalisme, en s’engageant dans le journal de son lycée, et plus tard, pour la presse d’initiative jeune, au sein de l’association Jet d’Encre. Aujourd’hui, elle continue d’enrichir ses compétences en occupant, en parallèle de ses études, un poste de gestion de réseaux sociaux pour le portail Pop’Sciences de l’Université de Lyon.

Fille des montagnes

Ayant grandi dans l’Ouest lyonnais et étudié à Grenoble, Clémence porte la montagne dans son cœur. Elle aime l’air frais des grands espaces et la randonnée. Elle aspire à travailler au sein de parcs naturels pour en promouvoir la biodiversité. Si elle rêve d’arpenter le monde, d’emplir ses souvenirs de paysages et de rencontres, elle n’en renie pas le lien qui l’attache à sa terre et à ses proches. C’est avec toute la bienveillance qu’elle cultive chaque jour, qu’elle entend promouvoir une médiation à l’écoute de l’autre.

Kimberly BONNEL


Clémence aime…

Voir l’autre côté de la montagne, après avoir grimpé un col en randonnée.

Sentir le parfum des fleurs, surtout les pivoines.

Entendre les histoires que les autres ont à raconter.

Toucher les draps propres quand elle se couche.

Goûter les saveurs « sweet and sour ».


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