Typhaine Coste rêve d’élans qui boivent du café
Rencontre caféinée avec Typhaine, présidente de l’association de filière les Dealers de Science. Elle fait visiter son appartement et présente la multitude d’élans, sous diverses formes, qui le décorent.
« J’adore transmettre. Émerveiller une personne quand tu lui apprends quelque chose, c’est ce que j’aime. » Entourée par les animaux et la Nature depuis le plus jeune âge, Typhaine intègre une licence en biologie après avoir longuement hésité avec les études de vétérinaire. C’est à l’Université Clermont Auvergne qu’elle étudie les sciences du vivant avec passion. Elle intègre lors de sa dernière année l’association des Naturalistes d’Auvergne. Pendant un an, elle en devient la responsable de la photographie et organise son premier « Escape Game » sur les traces du vivant.
Auvergnate affirmée
La communication scientifique s’impose alors à elle comme une évidence. Typhaine rêve de travailler dans un muséum d’Histoire naturelle. Après un stage au muséum Henri-Lecoq à Clermont-Ferrand, sa vocation est confirmée, elle veut travailler dans ces lieux qui rassemblent ses passions. Elle affirme : « Les muséums regroupent mes trois passions, parler de sciences, en particulier des sciences du vivant, transmettre ce que j’apprends avec un angle esthétique. »
Passionnée par les cervidés
Elle effectue son stage de première année de master au parc animalier d’Auvergne qui a pour vocation de participer à la conservation d’espèces menacées. Pendant cette expérience, elle apprend beaucoup et confirme ses envies de transmission avec le public auquel elle fait découvrir les espèces méconnues. Elle écrit son premier article de vulgarisation scientifique sur la plateforme Echoscience Grenoble à propos des « rois de la forêt », les rennes. Végétarienne, chez les animaux, tout la passionne, le fait qu’ils soient des êtres vivants mobiles, qu’ils nous ressemblent et soient en même temps si différents. Travailler auprès de ces derniers la fait vibrer.
C’est donc avec beaucoup d’élan(s) qu’elle continue son chemin dans la médiation scientifique.
Clémence CASANOVA