Coline Dabestani, petite débrouillarde devenue grande
C’est en expérimentant directement la médiation scientifique sur le terrain, en travaillant avec l’association les Petits Débrouillards, que Coline Dabestani a découvert une valeur qui la touche encore aujourd’hui.
Portrait de Coline Dabestani
Pendant les premières années de fac, choisir son parcours est inévitable. Les plus chanceux se retrouvent face à l’évidence d’étudier leur passion. D’autres s’engagent dans des filières qui leur plaisent, sans trop savoir où ils vont, mais s’y retrouvent. C’est le cas de Coline. Des passions, elle en a déjà : apprendre de nouvelles langues comme le persan, faire des randonnées, bivouaquer… Mais le parcours qu’elle a choisi est tout autre. Après une année de licence de biologie, elle a découvert sa voie, plus ou moins par hasard, au détour d’un flyer.
S’engager pour transmettre
Sur ce tract, Coline découvre l’association Les Petits Débrouillards. Avec elleux, elle apprend à vulgariser la science pour celles et ceux qui n’y ont pas facilement accès, en proposant des animations que n’importe qui pourrait refaire à la maison. « Leur mot d’ordre, c’est l’esprit critique, rendre les gens actif·ves dans une démarche scientifique », précise Coline. Elle y découvre un véritable engagement qui devient le sien : toucher un public qui ne se rend pas de lui-même à des animations scientifiques. Intégrer le master Médiation des Sciences, à Bordeaux, est pour elle la suite logique pour suivre sa voie.
De retour aux études
Cette expérience très enrichissante lui a aussi appris à s’imposer dans le monde du travail : « Chez les Petits Déb’ j’ai appris à dire non, j’ai compris que je ne pouvais pas dire oui à tout en dépit de mon temps libre » explique-t-elle. C’est avec un beau bagage qu’elle s’est lancée dans un master professionnalisant dans ce domaine. En rejoignant ce cursus, son objectif est de découvrir de nouveaux horizons : s’essayer à de nouvelles méthodes de médiation scientifique et intéresser de nouveaux publics.
Typhaine COSTE