Balade confinée
La nouvelle tombe : il faut confiner. Encore. Être à nouveau confiné dans son studio en cité universitaire. 17 mètres carrés pour vivre, c’est tout. Manger, dormir et travailler dans une seule et même pièce pendant au moins un mois. Et du travail, il va y en avoir : des cours à distance, des articles à rédiger ou encore des chercheur·es à interviewer.
Alors pour me changer les idées je suis allé me promener quand je pouvais, pendant ces petites fenêtres d’une heure auxquelles on pouvait prétendre. Mais avec une zone d’un kilomètre à respecter, en pleine métropole bordelaise, le décor ne promet pas d’être très réjouissant. Alors au gré de mes pérégrinations, j’ai fini par trouver des petits coins de verdure, isolés dans cette jungle urbaine. Des zones où la vie suit son cours pendant cet automne, malgré la vie ralentie.
Ces promenades, c’était un bol d’air frais au milieu de l’endroit étouffant que devenait mon appartement. Au lieu des voix déformées par les micros et la lumière crue de mon écran d’ordinateur, je pouvais profiter des chants d’oiseaux et de la lumière du soleil d’automne.
Gwendal SURZUR
Crédits photos : Gwendal SURZUR