Clémence : confinement, plus rien n’a de sens

Confinement, plus rien n’a de sens

Quand on est confinée seule, il est difficile de voir la beauté du temps qui passe. Il fait sombre et les rideaux sont fermés. Beaucoup de travail, c’est facile de se laisser enfermer dedans. Les journées sont toutes les mêmes. Je ne sors plus, l’extérieur me fait presque peur. 

  • Une lampe de chevet avec une grosse ampoule éteinte, dans lequel se reflète Clémence et son appartement. L'image est en noir et blanc.
    Il fait sombre et les rideaux sont fermés.

Première sortie pour faire du propre. Une laverie. L’odeur de la lessive. Mon odorat se réveille. Je prends le temps de lire en attendant que le linge sèche. Finalement, en levant la tête, le monde en couleurs n’est pas si moche. Malgré la pandémie mondiale, le ciel est toujours là. Le coucher de soleil me donne une sensation de chaleur. 

  • L'extérieur d'une laverie. Un panneau sur le haut du bâtiment indique "Laverie automatique roustaing". Sur la gauche de l’image il y a des poubelles ou une décharge, juste à coté de la laverie. L'image est en noir et blanc.
    Une laverie.

En revenant à la maison, les couleurs reviennent peu à peu. L’odeur du café, le goût d’une clémentine et la vue des choux verts. 

  • L’intérieur d'une tasse qui devait contenir du café. Les bords sont marrons dû à la trace de la mousse du café.
    L’odeur du café,

Peut-être qu’il suffisait d’allumer la lumière ? 

La barrière du monde s’efface du revers de la main. Je suis seule, mais je pense à elles et eux. Et même s’ils et elles ne sont pas là, je reçois des fleurs de leur part. 

  • Une maison de l'autre côté de la rue prise à travers une fenêtre fermée. Il y a de la buée sur le côtés mais une trace net au milieu laisse apparaitre la cheminé de la maison d'en face. L'image est en noir et blanc.
    La barrière du monde s’efface du revers de la main.

J’ai décidé d’allumer la lumière. 

Clémence CASANOVA

Crédits photos : Clémence CASANOVA

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